26 mars 2014 à 11:09
WILFRIED ROTHER un ancien du SAS a la Une
Wilfried Rother : « Tout le vestiaire a envie d’autre chose »
Il avait joué les quatre premiers matches de la saison, les 3 premières journées de Ligue 2, et le 1er tour de la Coupe de la Ligue à Ajaccio contre le Gazelec. Sept mois après, Wilfried Rother a donc effectué son retour dans l’équipe pro vendredi contre Dijon. Un retour réussi puisque non seulement l’Estac n’a pas encaissé de but, mais parce qu’il peut être crédité d’une excellente prestation. Wilfried a su contenir les attaquants adverses mais aussi réussir la majorité de ses relances. A 23 ans, pur produit du Centre de Formation troyen, il vient de prouver une nouvelle fois que Jean-Marc Furlan pouvait lui faire confiance.
Wilfried, comment s’est passé cette association avec Florian Jarjat dans l’axe de la défense ? Vous formiez pourtant une charnière pratiquement inédite…
Ça s’est bien passé. Avec Florian on s’est bien entendus. On a la même vision du poste. Il a un peu plus d’expérience que moi et ça a aidé pour recadrer les choses.
Vous avez dû apprécier ce retour ?
C’est un plaisir de retrouver les terrains de Ligue 2, de jouer dans un grand stade, devant près de 10 000 personnes, face à un adversaire comme Dijon, qui est une belle équipe. On n’a pas besoin d’aller chercher la motivation dans ces conditions. Je me suis surtout appliqué à réussir un bon match.
Lors d’un point-presse récent, Jean-Marc Furlan avait loué votre sérieux et votre professionnalisme et dit que vous méritiez de jouer. Vous n’avez jamais rien lâché !
Non, je ne lâche pas. Si je n’ai pas trop de temps de jeu, j’espère toujours en avoir. Et puis ça n’est pas dans mon intérêt de lâcher. Je dois au contraire être toujours au niveau pour répondre présent si on fait appel à moi. Si je ne lâche pas, c’est aussi parce que ma carrière ne se joue pas que sur cette saison. D’un point de vue collectif comme personnel, je pense avoir démontré ce week-end que j’avais raison de faire preuve de cet état d’esprit.
Face à Dijon, l’Estac a paru se contenter en seconde période, après avoir ouvert le score, de vivre sur son avance et de la protéger…
Si on les avait beaucoup pressés en première mi-temps, on jouait effectivement moins haut en seconde période après avoir marqué. A la fin, on s’attachait à bien défendre et, inconsciemment, on a reculé. Eux ont eu une occase côté fermé. Ils ont obtenu des corners et ont réussi quelques centres. Dans les 25 dernières minutes, on a défendu mais on a continué à jouer. On savait qu’on pouvait être dangereux en contres avec des joueurs comme Fahid (Ben Khalfallah), Georges (Gope-Fenepej) et Marcos. Ça n’est donc pas un hasard si on les a retrouvés tous les trois pour le second but.
Après le succès acquis devant Dijon, vous avez désormais 42 points. Est-ce à dire que tout ce que vous allez récolter maintenant, c’est du bonus ?
Je ne dirais pas ça. Tout le vestiaire a envie d’autre chose. Il nous faut d’abord encore un ou deux points pour sceller notre maintien. On n’a plus le droit à l’erreur. Un résultat positif à Auxerre serait le bienvenu.
Ce match à Auxerre vendredi soir, c’est plus qu’un derby. C’est un match à enjeu pour les deux équipes. L’AJA vient de changer d’entraîneur et de remporter son premier succès à l’extérieur. Ce n’est peut-être pas le bon moment pour la rencontrer ?
C’est sûr. Après le fameux choc dès le premier match ! Mais est-ce que ce sera pareil pour le deuxième ? A l’aller, déjà, cette équipe avait montré de belles qualités. Nous, on avait été efficaces. Les Auxerrois ont perdu Ntep depuis, mais l’AJA reste une bonne équipe, avec de bonnes individualités.
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